L’Union Nationale des Étudiants du Maroc (UNEM) félicite les Talibans et appelle à l’unité estudiantine

Depuis plusieurs semaines, le mouvement des Talibans avance sur le terrain, et menace de reprendre la capitale Kaboul après 20 ans de cavale. Ces succès inédits de la guérilla islamiste surviennent peu de temps après que les forces internationales ont décidé de se retirer définitivement de l’Afghanistan.

Les réactions se succèdent. Une grande partie de l’Occident s’est indignée face à cette remontée du radicalisme qui va sans doute replonger le pays dans l’obscurantisme de la Charia. La Grande Bretagne, quant à elle, s’est dit prête à collaborer avec les nouveaux maîtres du Cimetière des empires. Dans un appel téléphonique nocturne qu’on a pu écouter grâce au logiciel Pegasus, Boris Johnson s’est confié à Abdelmadjid Tebboune « Ton ennemi, si tu ne peux pas le niquer, tu vas avec lui pour pique-niquer, peut-être pendant le pique-nique, tu le niques ».

À part l’indignation occidentale, la position justifiée des Anglais, et l’inquiétude des voisins, le reste de la planète a choisi d’ignorer ce qui se passe en Asie du sud. Dans le monde musulman, c’est l’indifférence totale puisque ce n’est que des musulmans qui s’entretuent. La seule réaction remarquable était celle de l’Union Nationale des Etudiants du Maroc (UNEM) qui a félicité vivement les Talibans et appelé à nouveau à l’unité estudiantine universelle. Camarade Boumenjel, porte-parole de l’UNEM, a déclaré que, tout comme la Grande Bretagne, son organisation est prête à collaborer avec le mouvement afghan qui inspire tout étudiant qui prône la révolte.

À noter que le premier ministre britannique s’est beaucoup énervé après que les médias ont divulgué sa conversation avec le président algérien. D’après un de nos collègues du The Guardian, Boris Johnson s’est exprimé sur cette affaire en trois mots seulement : « 7chaha li Tebboune ».

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Dahmad Boutfounast
Je suis un journaliste sérieux et indépendant.