Une station de métro parisien portera le nom de covid-19

La porte-parole du gouvernement a annoncé que le gouvernement français, soucieux d’inventorier les luttes sociales ainsi que les événements marquants, a décidé de nommer une station du métro parisien, Covid-19. Une nouvelle qui a divisé les Français.

Invité à l’heure des cons, émission phare de Cnews, et pensant que son micro était coupé, un haut indignitaire a tenu des propos pour le moins hypocrites: «Ce matin, en faisant mon footing vers 10H, pont Alexandre III, j’ai compris que les Français ont une mémoire courte. Ils ont tourné la page du Covid plus rapidement que je ne le pensais. Ils ont écarté tout risque de contagion, j’avais l’impression de voir des petits Raoult un peu partout, dans les parcs, au bord de la Seine, en terrasse de cafés. Je vois dans cette précipitation une grande insouciance et un manque de reconnaissance de tous les efforts que nous fournissons, nous responsables au sommet de l’Etat. Nous avons déjà signé pour les vaccins, faut bien écouler les prochains stocks. Nous n’avons plus le choix. Une peur, ça s’alimente. Une station de métro fera l’affaire.S’il le faut, nous l’appelerons Covid-1984, avec une petite app de traçage à la clé, ajoute-t-il, avant de lâcher un rire nerveux.»

Des propos qui ont créé une polémique sur Twitter, un scandale d’État condamné à droite comme à gauche, dans le 7ème comme dans le 93, les commentaires étaient les mêmes, a quelques différences grammaticales près. Ali qui affectionnait les emmerdes, selon son pseudonyme twitter, nous explique : «moi je me casse au bled frèrot, je rentre chez moi au Maroc. Je me tape de la bonne huile d’olive ou au pire la chloroquine, mais pas de forçage quoi. Je te montre mon épaule, tu y verras la cicatrice du seul vaccin que tout Marocain qui se respecte a fait. Chez nous c’est un seul pour toute la vie… ça craint la France, mec ! Staghfoulla»

Henri de Lagrillardière quant à lui s’est contenté d’un inadmissible et un point d’exclamation, un mot qui exprime toute la rage qu’il porte dans son coeur suite à cette polémique.