Des milliers de femmes, ex-djihadistes de nikah qui sont rentrées de Syrie, se retrouvent aujourd’hui au chômage forcé. Quelques sociétés de production de films pornographiques ont profité de cette situation de précarité pour recruter une main d’œuvre bon marché.
Elles se comptent en milliers, elles viennent de la Tunisie, du Maroc, de la Jordanie, de l’Algérie, de l’Arabie saoudite, de l’Australie, de la France… Elles sont âgées entre 22 et 40 ans et ont assouvi durant cinq ans les besoins des dizaines d’émirs et de califes et des milliers de soldat de l’État islamique en Iraq et au Levant (Daech). L’anéantissement de cette organisation terroriste par les forces de la coalition internationale a réduit au chômage ces femmes qui sont désormais en quête d’un nouveau gagne-pain.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres, cet adage a été concrétisé par Brazzers et d’autres sociétés de production pornographique comme Marc Dorcel et Jacquie et Michel. Brazzers, le géant nord-américain de l’industrie pornographique, s’est taillé la part du lion en enrôlant 4000 mille ex-djihadistes qui évolueront désormais sous la houlette d’une certaine Mia Khalifa, formatrice et actrice pornographique américano-libanaise. Place à un nouveau califat !
De son côté, Marc Dorcel, le géant européen de l’industrie pornographique siégeant à Paris, prendra en charge 244 femmes. Certes, le chiffre est petit, mais Grégory Herskovits qui dirige la société le sait très bien et prétexte des difficultés logistiques financières liées au piratage et au téléchargement illégal.
Quant à Jacquie et Michel, le groupe a engagé plus de 481 femmes, pour la plupart maghrébines, qui se formeront au métier de streaptiseuse et d’actrice pornographique sous la férule de Hafida El Khabchi, alias Yasmine, ancienne actrice pornographique française d’origine marocaine. Le groupe promet de bien traiter les nouvelles recrues et de veiller à leur intégration au sein de la société française. Merci qui ? Merci Jacquie et Michel !