Le mot composé Saad-Lamjarred introduit dans le dictionnaire de l’Académie Française, synonyme de violeur récidiviste

Alors que nous venons d’apprendre la énième garde-à-vue de notre star nationale et internationale Saad Lamjarred, soupçonnée une énième fois (n > 3) de viol, l’Académie Française a décidé, dans un souci de contemporainiser la langue de Molière, d’introduire une nouvelle notion dans son dictionnaire.  Il s’agira d’un mot composé de deux lexèmes, comprenant et le prénom et le nom du chanteur marocain : Saad-Lamjarred. Sa définition est à la hauteur de la réputation du présumé agresseur de femmes.

Rappel de la chronologie des faits. En 2010, le chanteur au milliard de vues avait déjà été cité dans une affaire d’agression sexuelle aux États-Unis ; celui-ci, au lieu de se présenter aux autorités judiciaires américaines, avait jugé bon de quitter le pays aux maints États.  En 2016, à Paris, à quelques jours d’un concert où il était tant attendu, Saad Lamjarred avait été écroué pour une affaire de viol. Par ailleurs, entre-temps nous apprenions qu’il avait déjà été soupçonné de pareils faits dans son propre pays, en 2015 ; la plaignante n’ayant pas porté plainte moins par crainte de la « chouha » que par l’impunité offerte à notre star au sein de notre Royaume.  Et en 2018, le voici dans les locaux de la brigade de recherches de Gassin-Saint-Tropez, de nouveau interrogé pour une histoire similaire.

Défendu notamment par le ténor du barreau l’acquitator Me Dupont-Moretti, Saad Lamjarred avait été remis en liberté en avril 2017, sous bracelet électronique, à la suite d’une décision de la cour d’appel de Paris. Il était alors revenu au Maroc lors d’une date symbolique, le 8 mars, la journée des droits des femmes. « Provocation, encore une!» S’insurgeaient ses détracteurs qui n’avaient digéré ni sa libération en conditionnelle, ni son retour lors de pareille date, ni son dernier clip viral de l’époque, Ghazali.

L’association féministe « Ni voilées, ni nues » dont le siège se situe à Benguerir avait réagi à la polémique engendrée par le retour du fils prodige devenu prodigue. En effet, un appel à la manifestation avait été lancé, sans succès toutefois ; seuls trois militantes avaient alors défilé dans cette mine de phosphate. L’une d’entre elle- qui avait voulu garder l’anonymat – partagea avec nous son ressenti et elle avait prévenu :

« C’est une véritable honte. Je ne sais pas si ce porc est coupable mais ne serait-ce que par respect pour la présumée victime, il n’avait qu’à rester en dehors des projecteurs. Mais c’est justement ça un porc, il s’en fout de tout, même de la merde qu’il propage autour de lui. Je suis offusquée et sincèrement je pense que ce retour c’est la destruction des quelques briques assemblées pour protéger les femmes dans notre pays. Ce mec est dangereux, rien ne l’empêchera de recommencer

C’est à la lumière de ces faits que l’Académie Française a introduit et défini le mot composé :

Saad-Lamjarred : nom masculin. Violeur récidiviste à la bonne bouille, jouissant d’un sentiment d’impunité hors-pair.

Enfin, selon des sources proches de l’Académie des immortels, une pression émanant du plusbeaupaysdumonde avait tenté d’infléchir la naissance de ce néologisme. En vain. Le mot fera son entrée à la rentrée prochaine.