Il y a plus d’une semaine, l’affaire du «premier gouvernement féministe du monde» contraint à porter le voile lors de sa visite en Iran, a soulevé une grande polémique. C’est tout un symbole qui est humilié, la Suède, pays des avancées incontestables en matière des droits de l’homme et des animaux, a plié l’échine devant le régime moyenâgeux iranien.
Les choses ne se sont pas arrêtées là puisque Ali Khamenei, guide suprême de la Révolution Islamique, a lancé le bouchon un peu trop loin en déclarant que même Justin Trudeau, l’actuel Premier ministre canadien doit porter le voile durant sa prochaine visite à Téhéran.
Au début, on croit que c’est une blague, mais, en contactant l’Agence de presse de la République Islamique (IRNA), on s’est rendu compte qu’il ne s’agit nullement d’un canular monté par Legorafi ou The Onion.
Verhad Azadi, un journaliste iranien indépendant qui a préféré garder l’anonymat, nous a expliqué qu’il ne suffit pas d’avoir des organes génitaux masculins pour qu’on vous reconnaisse comme mâle ici. Trudeau est trop beau pour être un homme, et le voile est fait pour dissimuler ces beautés physiques qui pourraient déstabiliser notre foi et notre croyance. Si cela ne tenait qu’à son physique, il aurait été épargné, mais d’autres choses remettent en cause sa masculinité : Sa politique immigration jugée trop molle et trop efféminée, la suppression de la déchéance de nationalité des binationaux accusés de terrorisme, l’autorisation du port de voile dans la police et d’autres décisions font douter les iraniens sur la virilité du président canadien. «Nous les musulmans, nous sommes trop barbares pour mériter un tel traitement. Comparée à lui, Marine Le Pen a des couilles.» Ajoute-t-il.