À force de s’ennuyer l’Algérie décide de rétablir ses relations avec le Maroc pour les rompre de nouveau

Le 24 août, l’Algérie a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc prétextant des actes hostiles et des complots fomentés par le Royaume contre la sécurité et l’intégrité territoriale du pays de cent millions de martyrs. S’ensuit, le 22 septembre, une fermeture de l’espace aérien à tous les avions civils et militaires marocains. Les sanctions continuent, la dernière en date, étant le non-renouvellement du contrat du gazoduc Maghreb-Europe (GME), une décision officialisée il y a quelques heures par le président algérien Abdelamadjid Tebboune.

Le problème, c’est qu’après cette rupture de relations diplomatiques avec le Maroc, les responsables algériens se retrouvent au chômage. Que faire maintenant qu’on a joué toutes ses cartes ? Comment lutter contre l’ennui qui va dorénavant s’installer au sein de l’administration algérienne ? se demande le quotidien El Moudjahid qui pense que les caporaux, réputés pour leur esprit querelleur, vont beaucoup souffrir dans les jours à venir.

Le quotidien n’écarte pas la possibilité d’un rétablissement des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc « La situation serait invivable, il n’y a pas un jour qui passe sans que les militaires algériens citent le Maroc et son Sahara. Mettez-vous dans la peau d’un responsable algérien, incapable de chercher noise au Maroc, aucune relation à rompre, aucun espace aérien à interdire, aucun gazoduc à fermer. C’est le chômage total, la mort tout court. Il faut trouver un terrain d’entente. Nous allons rétablir nos relations diplomatiques avec le Maroc et après deux ou quatre mois on les rompra de nouveau. Si vous croyez que nous détestons les Marocains vous avez tort, nous les Algériens nous sommes comme ça, on aime juste leur chercher les poux dans la tête. C’est un sport national chez nous, c’est tout » a confié à Bopress Mohamed Koursi le directeur général du quotidien qui a préféré garder l’anonymat.

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Bopress
Le leader du camouflage médiatique