En guise de sanctions, l’Algérie décide de ne plus exporter de psychotropes vers le Maroc

En réaction aux déclarations de l’ambassadeur du Maroc aux Nations unis, Omar Hilale, lors d’une une réunion du Mouvement des non-alignés tenue les 13 et 14 juillet à New York, l’Algérie décide d’infliger des sanctions économiques au Royaume du Maroc.

Il semble que l’ambassadeur du Maroc a touché au point sensible de la politique intérieure de L’Algérie. En témoignent les réactions des différentes formations politiques qui ont dénoncé ce qu’elles ont appelé « une atteinte à l’union et à l’intégrité territoriale du pays du million et demi de martyrs ».

Après avoir rappelé dimanche son ambassadeur à Rabat pour consultations, l’Algérie décide d’imposer des sanctions économiques au Royaume. Le gouvernement Tebboune  envisage, d’après la chaîne Ennahar TV, de ne plus exporter vers le Maroc de psychotropes et de différentes drogues psychoactives. Produits qui constituent la fierté de l’industrie nationale de la « Mecque des Révolutionnaire ».

Il s’agit donc de priver la jeunesse marocaine de psychotropes pour faire payer très cher au Royaume les déclarations d’Omar Hilale soutenant le droit du peuple kabyle à l’autodétermination.

Il faut dire que la pénurie de psychotropes se fait déjà sentir avant même que les sanctions économiques imposées par l’Algérie ne soient entrées en vigueur. Contacté par Bopress, Ouled Malika, un Mchermel de Sidi Moumen (Casablanca), nous a fait part de son désespoir : « Les prix de Qarqoubi ont augmenté de 40% depuis 24 heures. Tebboune veut nous asphyxier, nous tuer. Qu’ils règlent leurs comptes entre eux, mais pas au détriment de notre bonheur. »  a déclaré à Bopress le Mchermel casablancais âgé de 23 ans.

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Bopress
Le leader du camouflage médiatique