Le torchon continue de brûler entre Alger et Rabat. Et pour cause, cette fois-ci, une affaire géologique qui daterait, d’après des chercheurs algériens, du Quaternaire moyen.
Les relations maroco-algériennes sont on ne peut plus tendues. Le ministère du tourisme algérien a publié hier un communiqué où il accuse les autorités marocaines d’avoir perpétré « un crime contre le patrimoine national badissiste novembriste populaire algérien».
L’affaire a éclaté lorsque des chercheurs à l’Université de Batna, qui travaillent sous la houlette de Loth Bonatiro, ont découvert que la montagne Toubkal était située dans la chaîne des Trara (Wilaya de Tlemcen) avant qu’elle ne fût déplacée vers la région de Marrakech (Maroc) pour des raisons que même la Raison ignore.
La trouvaille scientifique revêtira rapidement une dimension politique après la décision du gouvernement Abdelmadjid Tebboune de porter plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU contre le Royaume du Maroc.
L’Algérie réclame la récupération du mont Toubkal et de toute la chaîne montagnarde qui va avec, un dédommagement de 3 milliards de dirhams ainsi que des excuses publiques pour ce que le palais d’El Mouradia appelle désormais «les abus géologiques».