Enseignants contractuels : Le ministère de tutelle envisage de remplacer les grévistes par des robots japonais

Face à la grève qui paralyse l’enseignement depuis trois semaines, le ministère de l’Education nationale pourrait avoir recours à la technologie japonaise pour éviter une année blanche qui plane déjà à l’horizon.

Peut-être, est-ce la grève la plus paralysante dans l’histoire du secteur de l’enseignement au Maroc. Plus de 50 000 enseignants contractuels ont entamé une grève qui dure depuis trois semaines pour exiger leur intégration dans la fonction publique. Ce début de semaine, la procédure d’abandon de poste a été enclenchée par les 12 académies régionales pour inciter les enseignants contractuels à retourner dans leurs classes, mais en vain. Les grévistes persistent «l’intégration à la fonction publique ou le blocage».

Face à cette crise inédite, et d’après le magazine américain Hi-Tech, le ministère de tutelle envisagerait d’importer des robots japonais pour pallier l’absence des enseignants. Une idée géniale sauf que cette piste de la robotique ne fait pas l’unanimité auprès des observateurs et des pédagogues.

Contacté par Bopress, un enseignant contractuel, qui a préféré garder l’anonymat (il s’appelle Ziad Sbita  et il est affecté à la direction provinciale d’Agadir Idaoutanane), nous a déclarer : « On comprend très bien, ils veulent nous faire peur pour que nous annulions notre grève. La robotique, ça ne marchera pas, on n’est pas au Japon. Même un robot, après trois mois, il descendra dans la rue pour protester contre les conditions de travail et la gestion hasardeuse de ce secteur très sensible.»

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Bopress
Le leader du camouflage médiatique