Idriss Aberkane et Doc Samad primés à l’International Congress of Mathematicians 2018 au Brésil

Le fameux International Congress of Mathematicians (ICM) qui se déroule à Rio de Janeiro, du 01 au 09 août 2018, est le plus grand rassemblement des mathématiciens du monde. Ce congrès donne lieu au décernement de la médaille Fields ainsi que plusieurs récompenses à des scientifiques d’exception. Aux côtés de Peter Scholze, Alessio Figalli et les autres récipiendaires du Nobel des mathématiques en 2018, le Maroc est fortement présent, avec deux grands scientifiques amis du pays, Doc Samad et Idriss Aberkane.

Doc Samad est médecin, titulaire d’un diplôme de la prestigieuse Harvard, il a trouvé des solutions pour de nombreux problèmes très compliqués avant de disparaître après son agression par un groupe de 7essada. Il refait surface à Rio pour recevoir son prix du meilleur sexologue, il a également été reconnu comme étant une légende de résolution de problèmes, notamment pour ses solutions proposées à deux fameux problèmes de Khadija et de la polysexualité.

Idriss Aberkane, quant à lui, a reçu le prix du génie du siècle, notamment pour ses travaux de vulgarisation scientifique, ainsi que ses démonstrations mathématiques de certains problèmes des sciences cognitives. L’une de ses grandes découvertes est que l’ensemble des connaissances est infini, affirmation qu’il prouvera en s’appuyant sur un raisonnement mathématique irréfutable. Nicolas Gauvrit, mathématicien français spécialisé en psychologie et en sciences cognitives, est l’un des grands fans de la rigueur scientifique du travail d’Idriss Aberkane. Ainsi, concernant l’affirmation d’Aberkane selon laquelle l’ensemble des connaissances est infini, Nicolas Gauvrit remarque que la seconde « démonstration » apportée par Aberkane est mathématiquement fausse, car impossible en vertu du théorème de Cantor, ce qui met en doute la véracité de ce théorème, voire des bases même des mathématiques contemporaines. Il analyse ensuite d’autres exemples, jugeant que l’approche d’Idriss Aberkane dans ses travaux sur l’économie de la connaissance consiste à agrémenter ses formules mathématiques de « phrases qui semblent profondes à certains, mais qui ne résistent pas à l’analyse ». Pour lui, « il y a un nom pour cette méthode qui permet d’avoir l’air futé en ne disant rien de profond : le baratin ou, version anglophone, le bullshit ».

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Mouad Moutaoukil
Étudiant en médecine et en mathématiques. Écrivain dans son temps libre.