Le ministère de l’intérieur marocain a publié un communiqué la veille du 14 février, interdisant à jamais à ses policiers d’arrêter les couples qui baisent dans les différents endroits publics, y compris les rues, les bus, les stations de métro, les jardins, les forêts et les plages.
Cette mesure vise, selon le ministre de l’intérieur Mohamed Hassad, à encourager l’amour en sa journée internationale, et lutter contre le terrorisme et les idéologies qui sèment la haine et la violence. Il déclare que : «D’après nos statistiques, le problème de baise ou d’alcôve est le facteur principal qui pousse les jeunes marocains des deux sexes vers l’extrémisme. Il constitue aussi la raison suffisante pour ceux qui émigrent vers les territoires de la khilafa, et qui ont dépassé le nombre de 1500 selon les derniers chiffres. Un jeune qui ne baise pas, tente de justifier son échec, et ne trouve pas mieux que la religion qui bannit cet acte et lui épargne le sentiment du fiasco. En plus, la religion promet au jeune musulman un nombre infini de gonzesses dans l’au-delà, ce qui lui donne envie de mourir à chaque fois que son libido atteint le sommet.».
La déclaration du ministre a été saluée par plusieurs acteurs de la scène politique nationale, dont l’AMDH, le mouvement MALI, Malika Mezzane, Moulay Omar Benhammad, Fatima Nejjar, et le parti «Dick» qui a toujours revendiqué la résolution de «la question alcôviste» dans ses écrits et ses manifestes idéologiques.
Par contre, d’autres ont sauvagement dénoncé cette nouvelle mesure du ministère, qui selon eux, fait le jeu d’une guerre menée par la franc-maçonnerie pour éradiquer tout ce qui est musulman. La rage des islamistes est justifiée, surtout après l’interdiction du burqa, et la grande purge dans la fonction publique touchant les membres de Al Adl Wal Ihssane. Le prédicateur islamique Chekhsar et l’ancien combattant Amine El Baroudi ont appelé leurs confrères à une réunion urgente, alors que le ministre de la justice Mustapha Ramid, aussi prédicateur islamique, a promis de démissionner de son poste dès qu’il l’obtient dans le prochain gouvernement qui a du mal à se former jusqu’à présent.